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Correspondances entre les religions chrétienne et égyptienne

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#666

Voilà une excellente idée !

Que pensez-vous trouver... dans le Message Retrouvé.. que vous ne sachiez déjà par votre propre religion qui est forcément l'unique, la première, la dernière aussi ?
Que pensez-vous de cette description d'Amoun, le dieu des anciens égyptiens :

"Le Un unique, celui qui existe par essence,
Le seul qui vive en substance, le seul générateur dans le Ciel et sur la Terre qui ne soit pas engendré,
le Père des Pères, la Mère des Mères".

Que pensez-vous de cette Isis mère, épouse, soeur et fille d'Osiris ainsi que de l'admirable odeur qui se dégageait de sa personne ? Enfin que pensez-vous de la passion d'Osiris et de sa résurrection ?

Que pensez-vous de la religion des anciens égyptiens si soigneusement ignorée des chrétiens qui oublient aussi volontairement le voyage de Jésus-Christ en Égypte et son instruction dans ses sanctuaires d'où était sorti Moïse ? Il y a donc Jésus de Nazareth initié et adepte des sanctuaires égyptiens tiens, qui peut se permettre de simplifier la loi de Moïse devenue trop compliquée et insupportable au peuple; qui peut se dire fils de Dieu, donc, Christ en Dieu, et image de Dieu, en possession du corps glorieux réservé aux adeptes de la seconde naissance.

Enfin, il s'identifie, par sa Mère, Marie-Isis, à la prima-materia et au mystère qu'elle contient.

Le Christ est donc l'image, par les circonstances de sa naissance, de sa mort et de sa résurrection et aussi la réalisation de tout le mystère antique, du Dieu fait homme et de l'homme refait Dieu. Il n'abolit pas ce mystère, il l'accomplit.

Louis Cattiaux

Par ailleurs, je me souviens d'un livre lu il y a quelques années de Peter Gandhi et Timothy Freke "Los misterios de Jesus" qui existe en français aujourd'huije crois et qui démontrait l'identité commune et le "copier-coller" des mystères chrétiens sur ceux des égyptiens et des païens. Je vais essayer de le retrouver.. je me souviens que ça m'avait vraiment marqué à l'époque..

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#699

La religion chrétienne est donc profondément originale (ou originelle), puisqu'elle se relie à son origine égyptienne. C'est bien sûr ce qui fait sa valeur : le fait qu'elle dise la même chose.
Le mystère de la résurrection en est un exemple frappant : Osiris ressuscitait comme le Christ ! Comme il est passionnant de se rendre compte qu'une même Vérité se cache à l'intérieur de toutes les religions-philosophies que le monde connaît !

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#713

Je propose une petite étude qui nous conduira de l'Égypte antique, en passant par le judaïsme, au christianisme.

Les Égyptiens connaissent le dieu Amon (parfois écrit: Ammon), ou en respectant strictement la lecture des hiéroglyphes (dont la vocalisation reste incertaine), Imen.

Le nom vient de la racine imen, «cacher», «dissimuler»; le même verbe peut aussi avoir le sens de «créer».

Nous nous concentrerons surtout sur le premier sens, plus fréquent, qui est d'ailleurs confirmé par un passage de Plutarque, Isis et Osiris, 9 (trad. Meunier):

Au dire de quelques-uns, le nom propre de Zeus en langue égyptienne est Amoun, mot que nous autres Grecs avons altéré en le prononçant Ammon. Or Manéthon le Sébennyte croit que ce terme veut dire «chose cachée», «action de cacher».


De manière bien inattendue, on retrouve ce nom dans les Proverbes 8, 22 à 30, dont voici un extrait (trad. Crampon); c'est la Sagesse qui parle:

Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, avant ses œuvres les plus anciennes. J'ai été fondée dès l'éternité, dès le commencement, avant l'origine de la terre. Il n'y avait point d'abîmes quand je fus formée [...]. J'étais à l'œuvre (amon) auprès de lui, me réjouissant chaque jour.


Le mot amon est abondamment commenté dès le début du Midrache Genèse Rabba (I, 1, trad. Maruani). Dans l'extrait suivant, on considère que les versets des Proverbes sont prononcés par la Torah:

Amon c'est amoun (artisan). La Torah déclare alors: C'est moi qui fus l'instrument du Saint béni soit-Il dans son œuvre (oumanouto). [...] Il consulta la Torah et créa le monde.


Remarquons que ce commentaire rejoins le sens du verbe égyptien imen, «créer». L'auteur du Midrache semble avoir une certaine connaissance de la langue égyptienne. Cela ressort également du passage que voici (ibid.):

«J'étais à ses côtés, amon, j'étais sa liesse de chaque jour» [...]. Amon signifie «cachée», selon le verset: «Il cachait (omen) Hadassa [qui est Esther]» (Esther 2, 7).


Curieusement, le nom d'Esther signifie, lui aussi, «cachée» (du verbe setar, «cacher»).

Selon la Bible mariale, attribuée à Albert le Grand, Esther est une figure de la Vierge Marie. Or quel texte lit-on à la fête de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge Marie du 8 décembre? Le même texte des Proverbes: «Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, etc.»

Signalons enfin que, selon les premières lignes du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge de Louis-Marie de Montfort, l'expression liturgique Alma Mater signifie «Mère cachée».

Dernière édition: par Athanase Lynxe.
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#714

Waouw, passionnant ! Encore, encore!
Amon-Imen serait-il de de la même racine que "mens" (esprit) ou mimnèskô (se souvenir) ? Peut-être est-ce chercher trop loin..

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#716

JeannotLapin écrit: Amon-Imen serait-il de de la même racine que “mens“ (esprit) ou mimnèskô (se souvenir)?


A priori, non. Le nom d'Amon est trilittère (I-M-N).
____________________

Il ne faut pas être grand clerc pour reconnaître dans le serpent Apophis (Aapep en égyptien), principe du mal, celui qui apparaît au début de la Genèse, ou le dragon de l'Apocalypse. À mon avis, il s'agit là d'un emprunt direct à la religion d'Égypte.

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#721

On lit dans Wikipédia, s.v. ostensoir :

Un ostensoir est un objet liturgique de l'Église catholique romaine, l'Église vieille-catholique et l'Église anglicane, dans lequel est présentée une hostie consacrée à l'adoration des fidèles et qui est généralement placé sur un autel. Monté sur un pied, il consiste aujourd'hui en une custode de verre entourée de rayons qui lui donnent l'apparence du soleil.


«La sainte Mère coulait en moi, et le sage Seigneur y nageait dans sa barque dorée.» (Le Message Retrouvée XXIX, 9)

«Barque du soleil.» (Ibid., «Litanies», 109)

Voici trois images de la barque solaire égyptienne, suivies de trois photos d'ostensoir (vide ou rempli) :

Dernière édition: par Herr Tripa.
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#724

Merci ! Je lis toujours dans le même ouvrage que "la route de Râ est obstruée par des serpents, dont le chef = Āpep."
Il faut réciter une formule pour le rendre impuissant. "Alors, le défunt utilise son corps (celui du serpent) comme route pour arriver à la lumière."

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#730

Pour continuer les parallèles, je trouve toujours dans le même ouvrage, décidément fort riche, une inscription de Pepi qui rend hommage à l'échelle de Set :

"Homage to thee, O ladder of the god,
Homage to thee, O ladder of Set,
Set thyself up, O ladder of the god,
Set thyself up, O ladder of Set,
Set thyself up, O ladder of Horus,
whereby Osiris appeared in Heaven."

Je tente une traduction : Hommage à toi, O échelle du dieu / Hommage à toi, O échelle de Set / Dresse-toi, O échelle du dieu / Dresse-toi, O échelle de Set / Dresse-toi, O échelle d'Horus, par laquelle Osiris est apparu au Ciel.

Cela évoque furieusement l'échelle de Jacob, non ?

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#734

Salut !

Comme je vous le disais, j'ai enfin trouvé la traduction française du livre de Timothy Freke et Peter Gandy "Les mystères de Jésus" qui prône que le christianisme a sa source dans les religions païennes ! Je vous ferai part de quelques passages intéressants.


Comme celui-ci :

"Au coeur des mystères il y avait ce mythe d'un homme-dieu mourant et ressuscitant, connu sous différents noms. En Égypte, c'était Osiris, en Grèce Dionysos, en Asie Mineure Attis, en Syrie Adonis, en Italie Bacchus, et en Perse Mithra. Tous, fondamentalement, personnifiaient la même entité mythique [...]

Plus nous approfondissions l'étude des différentes versions du mythe Osiris-Dionysos, plus il nous devenait évident que l'histoire de Jésus présentait toutes les caractéristique de ces récits millénaires. Épisode après épisode, nous découvrions la possibilité de reconstituer la prétendue biographie de Jésus à partir d'éléments mythiques appartenant antérieurement à l'histoire d'Osiris-Dionysos :

- Osiris-Dionysos est Dieu fait chair, le sauveur et le "Fils de Dieu"
- Son père est Dieu et sa mère est une vierge immortelle
- Il est né dans une grotte ou une humble étable le 25 décembre en présence de trois bergers
- Il donne à ses fidèles l'opportunité de renaître au moyen du baptême
- Il change miraculeusement l'eau en vin lors d'une cérémonie de mariage
- Il entre triomphalement dans une ville, monté sur un âne, tandis que le peuple agite des feuilles de palme pour l'honorer
- Il meurt à Pâques, en sacrifice pour racheter les péchés du monde
- Après sa mort, il descend aux enfers puis le 3e jour il ressuscite des morts et monte au ciel plein de gloire
- Ses fidèles attendent son retour en tant que juge au Jugement dernier
- Sa mort et sa résurrection sont célébrées au cours d'un repas rituel par du pain et du vin, symboles de son corps et de son sang

[...]

Les critiques païens du christianisme comme le satiriste Celsus déplorait que le christianisme, cette nouvelle et récente religion, ne fut plus qu'un pâle reflet des antiques enseignements....

[...]

Les premiers Pères de l'église comme Justin martyr, Tertullien et Irénée en furent évidemment troublés et proclamèrent que ces ressemblances étaient le résultat d'une "imitation diabolique". Se servant d'un des plus absurdes arguments jamais avancés, ils accusèrent le diable de "plagiat par anticipation"

Arf !

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#735

La couverture du livre en question nous montre une amulette de l'époque antique.

Par contre, ici, pas de Christ crucifié mais bel et bien la passion du Dieu païen Osiris-Dionysos !!

Dernière édition: par Herr Tripa.
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#754

Le Fou du Roi écrit: J'ai enfin trouvé la traduction française du livre de Timothy Freke et Peter Gandy “Les mystères de Jésus” qui prône que le christianisme a sa source dans les religions païennes ! Je vous ferai part de quelques passages intéressants.


Cela a l'air très intéressant. Néanmoins, et même si je pense a priori possibles de nombreux rapprochements formels entre les deux religions, je m'étonne au sujet de la plupart cités dans votre liste...

Par exemple, où lit-on dans les textes égyptiens ou grecs qu'Osiris-Dionysos «est né dans une grotte ou une humble étable le 25 décembre en présence de trois bergers»?

Dernière édition: par Athanase Lynxe.
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#756

Le Fou du Roi écrit: La couverture du livre en question nous montre une amulette de l'époque antique.

Par contre, ici, pas de Christ crucifié mais bel et bien la passion du Dieu païen Osiris-Dionysos !!

La pièce jointe est absente ou indisponible


Ici aussi, j'ai de sérieux doutes sur l'authenticité de cette image! J'ai un peu regardé sur le net, et il s'agirait d'une copie récente d'un dessin perdu... d'une amulette elle aussi perdue du IIIe siècle... après Jésus-Christ. Flou tout cela!

Pour plus d'informations: www.about-jesus.org/paganism.htm

Dans le meilleur des cas, cela illustrerait plutôt que les païens se sont inspirés du christianisme – ce qui n'est pas sans intérêt non plus.

L'inscription qui accompagne l'image est d'ailleurs curieuse: Orpheos Bakkikos, c'est-à-dire «Orphée bachique» (et non, comme on traduit à gauche et à droite sur le net, «Orphée et Bacchus» ou «Bacchus» tout court), avec en outre deux bizarreries orthographiques; on s'attendrait à Orpheus Bakchikos.

Bref, image à considérer avec circonspection...

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#761

Par contre, étudier le Christianisme à la lumière du magnifique enseignement égyptien me paraît un objectif très louable. Le pape qui a, sur la place S. Pierre un magnifique obélisque, et qui a hérité du pschent (tiare), régnant sur les trois mondes, et gisant comme Toutankamon avec une mitre et une crosse, ne devrait pas, honnêtement, nous contredire...

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#775

Salut Athanase !

Pardonnez ma réponse un peu longue, mais mis à part certaines justifications qui sont de peu d'importance, je crois que le lecteur y trouvera néanmoins quelques passages intéressants quant à la comparaison de certains mythes.

Quand vous dites :

Athanase Lynxe écrit: Par exemple, où lit-on dans les textes égyptiens ou grecs qu'Osiris-Dionysos «est né dans une grotte ou une humble étable le 25 décembre en présence de trois bergers»?


Je comprends votre étonnement et me rend compte que je suis allé un peu vite en besogne et que les auteurs "oublient" souvent de donner les références. Mais l'auteur explique ici que sous ce "terme générique" de Osiris-Dionysos, il reprend en réalité les symboles qui seraient de la même essence, de toutes religions ou mythes confondus et qui ne parlent finalement que d'une seule et même chose... :

Au coeur des Mystères il y avait ce mythe d'un homme-dieu mourant et ressuscitant, connu sous différents noms. En Égypte, c'était Osiris, en Grèce Dionysos, en Asie Mineure Attis, en Syrie Adonis, en Italie Bacchus, en Perse Mithra... Tous fondamentalement, personnifiaient la même entité mythique. Comme au iiie siècle avant notre ère, nous employons ici le nom composé Osiris-Dionysos quand nous désignons sa nature universelle composite, et ses noms particuliers quand nous faisons référence à tel ou tel mystère.


Voici quelques-unes des pistes qu'ils évoquent (mais elles sont peut-être extérieurement fausses aussi !?)

Jésus naquit dans une humble étable. Dans les Mystères de Dionysos, un mariage sacré, dont l'enfant divin sera issu, était célébré dans le boukolion, ou étable des boeufs. Le mot étable dans les évangiles est généralement katalemna, qui veut littéralement dire un abri temporaire ou une grotte. Au début, la tradition chrétienne rapportait en général que Jésus était né dans une grotte (pas de référence).

C'est là une très ancienne image. La grotte représente les entrailles de la terre Mère. Il y avait partout dans le monde antique, des grottes sacrées du dieu grec Pan, autre nom de Dionysos (pas de référence). On disait que l'homme dieu perse Mithra était né dans une grotte (pas de référence). Zeus, le père mythique de Dionysos (pas de référence), était aussi né dans une grotte, où il fut immédiatement intronisé "Roi de l'Univers". (etc. etc.)

"Trois sages" et trois bergers rendent visite à Jésus nouveau-né. Dans les évangiles, les "Trois sages" sont appelés mages. Les mages étaient les disciples de l'homme-dieu des Mystères perses, Mithra. L'anniversaire de sa naissance est célébré le 25 décembre, exactement à la date même où l'on célèbre la naissance de Jésus. On disait également que trois bergers avaient été témoins de la naissance de Mithra (Cf. Cumont - Enfin une référence !)..


Et les auteurs continuent après à énumérer les différents points communs entre les différents mythes et les copier/coller des uns et des autres... Je ne peux malheureusement pas tout mettre...

mais quoiqu'il en soit, je crois que nous comprenons l'idée qui elle semble vraie ! Mais nous sommes d'accord que cela manque un peu de rigueur universitaire et qu'il faut rendre à César... Mais c'est vrai que ce n'est pas une raison pour dire n'importe quoi... j'espère vraiment qu'ils "prouveront" plus loin !!!

Concernant l'amulette, c'est de ma faute une fois encore, je suis allé trop vite...

Voici ce qu'ils en disent pour expliquer la figure de la couverture :

La couverture de ce livre est une adaptation originale inspirée par une amulette datant de l'époque antique. L'amulette originale était conservée par le Musée de Berlin, jusqu'à ce qu'elle disparaisse au cours de la seconde guerre mondiale. Bien que cette amulette ressemble de façon flagrante au Christ crucifié, elle dépeint en réalité la passion du Dieu païen Osiris-Dionysos. Cette amulette date de bien avant l'ère chrétienne.


Et plus loin dans l'ouvrage :

[...] nous sommes tombés sur une petite effigie insérée dans les appendices d'un vieux livre académique (encore une fois cruellement sans référence). C'est le dessin figurant sur une amulette du iiie siècle avant notre ère. Elle orne la couverture de ce livre. On y voit une personne crucifiée que la plupart des gens reconnaîtront immédiatement comme celle de Jésus. Et pourtant l'inscription en grecque porte le nom : Orphée Bacchus, l'un des pseudonymes d'Osiris-Dionysos. Pour l'auteur du livre en question cette amulette était tout à fait anormale. A qui avait-elle pu appartenir, était-ce une déité païenne crucifiée ou une sorte de synthèse gnostique du paganisme et du christianisme ? De toute façon elle était extrêmement curieuse. Pour nous elle était parfaitement compréhensible. C'était une confirmation inattendue de la Thèse des Mystères de Jésus. Ce pouvait soit être Jésus, soit Osiris-Dionysos : pour l'initié, ce sont les deux noms d'un même personnage [...]


Ils se seraient donc trompés pour la datation de l'amulette mais aussi quant à la traduction du nom qu'il présente... C'est probable...

En conclusion, j'ai pour l'instant effectivement l'impression que l'ouvrage se permet certains arguments qui manquent parfois de justification claire et qu'ils ne sont pas forcément très rigoureux. Mais j'aime bien ce livre qui apporte un souffle de religion comparée assez éclairant quant au fond de ces mystères.

J'essaierai de mettre d'autres passages ici et là sur le forum... en espérant ne pas répéter trop de bêtises...

Le Fou du Roi

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#783

Merci de votre réponse très complète.

Il est louable de chercher un lien entre les différentes traditions.

Pour ce qui est du christianisme, les ressemblances extérieures les plus frappantes sont celles que l'on observe entre le Christ et Mithra. Je recommande la lecture du très sérieux Franz Cumont, Les Mystères de Mithra, dont il existe une réédition moderne.

Mais Mithra nous éloigne un peu du sujet du topic!

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